Robin Harkin était âgé d'à peine six ans lorsque les faits qui vont être relatés dans cette première partie se produirent.
C'était un mardi de mai, les élèves du cours préparatoire révisaient les soustractions. Robin lui, s'ennuyait sur sa chaise, affalé et semi-endormi sur sa table. Très intelligent, il savait déjà lire depuis ses quatre ans, alors les soustractions...Il y avait bien longtemps qu'il avait compris comment cela marchait ! On avait d'ailleurs proposé au garçon de passer directement en CE1, mais sa mère, jugeant son équilibre trop fragile avait refusé. De ce fait, tous les jours, on rabachait à son fils aîné les même choses qu'il connaissaient déjà. Enfin,Mme Harkin avait surtout peur que son cher enfant finisse comme son père; si intelligent que convoité par tous, il avait finit par être assasiné afin de récupèrer ses plans très importants. Cela s'était produit deux ans après la naissance de Robin, qui n'a donc jamais vraiment connu son père.
Bref, le fils Harkin restait là à observer la classe, qu'il connaissait déjà très bien,lorsque la maîtresse se décida enfin à l'interroger, mais ce ne fut pas d'un ton très chaleureux :
- Robin ! Cesse donc de rêvasser et dis moi combien font 5 + 8!
- 13, marmonna l'interrogé.
Un coup de chance sûrement...12 et 3 ?
- 15.
La vieille femme si aigre resta là, hébétée, à contempler son cahier de notes, puis, histoire de ne pas laisser le dernier mot à l'enfant, elle grogna :
-Oui...Et si tu passais moins de temps à te coiffer et plus à écouter !Ces cheveux dréssés en pointes sur ta tête c'est d'un ridicule !
Bon...Passons à l'anglais!
Robin lui fit un sourire ironique et pensa très fort : # Elle aurait les cheveux roses bonbon, elle ne dirait rien !#
soudain, les cheveux de l'institutrice se dréssèrent en pointe sur la tête de cette dernière et virèrent au violet. Ce qui souleva quelques exclamations sur les bancs de l'école...Robin savait qu'il y était pour quelque chose, car il était très mûr et intelligent pour son âge, bien qu'il ne sut jamais totalement la vérité.
15 janvier. Robin avait maintenant neuf ans, la famille s'était recomposée, sa mère s'était remariée avec dessinateur de bandes déssinées, un sacré lunatique, mais bien qu'il ne montrait jamais directement son affection, son beau-fils l'adorait! Pareille avec Kim, sa demi-soeur, bien que c'était avec elle qu'il restait le plus ouvert.
Dans un de ses nombreux moments de solitude qu'il savait apprécier à leur juste valeur, le jeune garçon monta au grenier, sans prendre la peine de s'éclairer, il aimait bien le noir. Fouillant les males pour s'occuper, il trouva un cahier à la couverture de cuir, aux pages jaunies reliées par un lien de cuir. Curieux de nature, aimant savoir, il l'ouvrit.
Tout de suite ses yeux noisette avec une pointe de vert se posèrent sur le nom écrit à la plume dans un coin : " Ellis Harkin". Ce carnet avait appartenu à son père. Bien que son coeur battait à la chamade, Robin tenta de rester calme, il emporta le chier et le cacha dans sa chambre.
A l'intèrieur il y avait des formules magiques, il s'agissait en fait du Grimoire de Mr.Harkin.
Un billet de papier glissa de la couverture, il y était inscrit :
" Lieb Die sekunde". Robin se rappela de quelques bribes de paroles de son père et se souvînt de son très mauvais accent anglosaxon, la mémoire lui revenait, son père était né en Allemagne et lui aussi.
Cependant, le jeune garçon découvrit encore mieux : son père était un sorcier.
Le jour de ses 11 ans, le 1 er septembre, sa soeur Kim vint en courant vers Robin et lui tendit une lettre en s'écriant, bien que pour sept ans elle fut haute comme trois pomme, et en lui sautant au cou un " Joyeux anniversaire, frangin !" qui venait du fond du coeur.
Mr. Gardy, le père de la filette,quant à lui, se leva vers onze heures du matin et demanda dans un baillement " Où est notre vampire Boy, que je lui souhaite un joyeux anniversaire avec mes voeux les plus sincères?!"
Vampire boy était le surnom dont avait baptisé son beau-fils le dessinateur de bande déssinées; car depuis cet été, Robin s'habillait tout en noir avec des vestes en cuir, des colliers à rivets que sa mère qualifiait de " collier pour chien", des jeans délavés voir déchirés, un teint livide et avait des cheveux mi-longs quelque peu ébouriffés.
En prèsence de toute la famille, le jeune garçon ouvrit enfin la lettre reçue le matin. C'était une lettre du collège de sorcellerie de poudlard; en réalité, Robin l'avait anticipé et ne fut donc point étonné. En fait, des lettres comme celle là étaient déjà arrivées depuis cet été, mais sa mère avait eu peur et les avaient cachées. Enfin, elle ne pouvait priver son fils de ça, alors, elle fut contrainte de l'accompagner sur le chemin de traverse acheter ses fournitures, bien que celui-ci fit la plupart de ses achats en autonomie. La famille s'arrêta à un café dde Londres, à une terrasse, Kim tendit un paquet à son frère adoré, un paquet avec des petits trous et qui bougeait. L'aîné ouvrit son cadeau d'anniversaire, une petite boule de foururre noire se tapit dans le fond de la boîte, Robin la souleva, il découvrit un adorable chaton entièrement noir avec juste le bout de la patte avant gauche noire, ses yeux turquoises semblaient dire " Je t'adore déjà". Le garçon remercia sa soeur par un sourire fiscret comme il avait l'habitude de le faire, puis se leva, prêt à partir, et déclara :
- Au revoir la compagnie ! Vous savez, je ne vous le dit pas très souvent mais je vous aime tous beaucoup.
Cela laissa Mrs.Harkin bouché bée, son Robin si calme, si silencieux, si renfermé sur lui même...Enfin, il y avait bien une chose d'ont elle était certaine : il pouvait paraître froid et distant, mais n'était pas un égoïste, ni un lâche, ni un menteur; d'ailleur il détestait ce genre de personne.
Dans le train, Robin ne chercha pas particulièrement à rencontrer du monde, il préférait lire le grimoire de son père, regorgeant de formules fantastiques. Puis, une fois qu'il l'eut quasiment appris par coeur, il caressa le chaton dont la tête dépassait de la poche de sa veste en cuir et se mit à lui parler à voix basse, bien que son compartiment sois vide:
Bon, toi, la boule de poils....Comment on va bien pouvoir t'appeler ?
Pas de non ridicule comme Mimi ou Coco, merci bien !
A cours d'inspiration, le futur sorcier réouvrit le fameux livret et y découvrit un autre papier où il était marqué " Schwarz". Il déclara alors à l'animal :
-Bon, et bien que ça te plaises ou non petit, tu t'appeleras Schwarz.
Ce que Robin ne savait pas était que Schwarz signifiait noir, un hasard bien fait !
Maison souhaitée : Serdaigle
Comment trouvez vous le design : Très bien !
Personne sur l'avatar : Bill Kaulitz
Sam 12 Mai - 21:54
